La vie à Pwat, riante préfecture à tendance estudiantine, qui joue la grande. Et se la joue tout court.
Et pourquoi un cortège à la démarche uniforme, avançant de point en point, se séparant pour le coup de rouge, bloquant les rues les unes après les autres ? Pourquoi pas une fontaine humaine ? Qui partirait du début de la rue, ferait demi-tour, arpenterait...
A Pwat, on sait être patient. On sait attendre. Neuf siècles, si il le faut. On peut, à Pwat, laisser des vestiges devenir vraiment matures. Si l'on est assez couillon pour considérer que mature, c'est foutu. Oui, décidemment, neuf siècles si il le faut....
A Pwat, quand on est en octobre, qu'on a des fourmis dans les jambes, l'envie de voir des spectacles originaux, et pas peur de slalommer entre les inévitables flaques de vomi, on va, sans surprise, aux Expressifs. Le festival fête cette année ses quinze...
à Pwat, l'on a une scène slam. Le slam, c'est comme chacun le sait désormais, une discipline, une pratique en pourtour de la poésie, une déclamation d'une durée de 3 minutes pour chacun. Les concurrents se succèdent, un jury tiré du public au hasard,...
A Pwat aussi, règne la loi du buzz. On parlera volontiers, quand on a que ça à faire, de buzz poitevin. Oui, car la terre entière nous envie le concept : "ça n'est pas qu'un buzz, c'est un buzz Poitevin ; voire Pictave". Poitiers bourdonne, donc, reprenant...
A Pwat comme partout, la manche se pratique. Misère humaine, donc, dont on ne rira pas. Il y a ceux qu'on dit Roumains (peut-être hativement), fonctionnaires de la manche, mêmes postes mêmes heures, chaque jour où quasi. Une Mercedes blanche vient les...
A Pwat, on défonce le centre ville pour l'embourgeoiser à mort, et on le piétonnise ; les voitures resteront en périphérie, de préférence là où ça rapporte - genre parking payant. Bienvenue dans le troisième millénaire, villes-parcs d'attraction, vie...
