Bienvenue à Pwat
A Pwat, on défonce le centre ville pour l'embourgeoiser à mort, et on le piétonnise ; les voitures resteront en périphérie, de préférence là où ça rapporte - genre parking payant. Bienvenue dans le troisième millénaire, villes-parcs d'attraction, vie en périphérie, ça avait si bien commencé au siècle dernier...
Bienvenue à Pwat, préfecture estudiante, karcherisée de frais, dans laquelle on trouve du provincial et c'est tant mieux, des initiatives municipales à se tordre, de l'associatif qui rame, des nuages bas et lourds,
Et de l'image, du son et du texte, ce qu'il faut pour se permettre encore un peu d'espoir.
Bienvenue à Pwat, où l'on raillera, pourquoi pas, du blog local, où l'on se gaussera d'un personnage du cru où d'un autre, où, en tout cas, on s'autorisera la mauvaise foi, tant que l'on peut rire notamment d'exhibitionnistes béats et creux, entre autres dangerosités.
Bienvenue à Pwat, où l'on restera anonyme, pour avoir la paix, et où l'on se méfiera principalement, du pwat-centrisme.